La femme de l’ambassadeur de Katia Astafieff

Katia Astafieff couv 460X700 -2-Katia Astafieff vient de publier un premier roman: « La femme de l’ambassadeur ».

Elle a suivi des ateliers d’écriture chez Aleph-Ecriture, notamment « Aboutir un chantier personnel ».

Elle nous parle de son envie d’écrire et de la genèse de son livre.

D’où vient cette envie d’écrire ? Il y a d’abord des souvenirs de collège, en troisième, où nous avions lu La Disparition de Pérec. C’était une vraie découverte : l’écriture pouvait être ludique, incroyable, contrainte mais magique, forcée mais forçant l’admiration face à l’exploit de l’auteur. C’est des années plus tard que j’ai commencé à participer à des ateliers d’écriture créative. Un moyen de jouer avec les mots et de partager ses textes.

Puis, pour partager plus encore, j’ai commencé à écrire quelques livres pour la jeunesse : La petite histoire de Mirabelle et les fruits du verger et le Mystère de l’orchidée fantôme, deux ouvrages pour faire découvrir aux plus jeunes le monde fascinant des plantes.

Et la Russie…. Pays fascinant par ses grands espaces, son histoire, sa littérature. Et ses grands noms. Nicolas Gogol, par exemple, m’y a accompagnée lors d’un périple sur la ligne du transsibérien. J’ai voyagé dans ce pays à plusieurs reprises et un séjour en hiver m’a inspiré un album pour enfants pour évoquer l’histoire d’une jeune femme passionnée partie étudier le comportement des loups. (Avec les loups, une jeune Française parmi les loups de Russie).

J’ai encore choisi ce cadre pour une fiction, un premier roman enfin, un portrait de femme un peu perdue. Les lieux qui m’ont séduite parsèment parfois le récit et « ma » femme de l’ambassadeur portera un autre regard sur ce pays, au fil du temps.

Elle est de ces femmes qui patientent, qui rêvent, qui aiment, mais qui jamais ne rentrent vraiment dans la danse. Elle est de ces femmes qui errent, désirent, soupirent, qui voudraient saisir l’instant mais qui toujours le voient fondre devant elles…

Résumé du livre: Quand écrire et partir finissent par se mêler inévitablement…

Mathilde est femme d’ambassadeur à Moscou. Une vie parfaite qui cache un vide vertigineux, dans un monde artificiel et pesant. La rencontre d’un homme énigmatique lors d’un vernissage va tout faire basculer. Entre la capitale et le Baïkal, son amour du pays va naître et grandir. Elle va aussi sombrer dans une passion à la limite de la folie.

Editions La Part commune

K.A.

 

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