La nouvelle : faire bref, oui, mais comment ?

Depuis 1997, Annette Targowla anime pour Aleph de nombreux ateliers réguliers autour de la nouvelle. Du 25 au 29 Août 2025 à Paris en présentiel, elle vous propose de vous consacrer à l’écriture de nouvelles sous ses différentes formes.

Dans notre précédent article sur la nouvelle nous relations l’expérience proposée par par Sébastien Henry dans le magazine La Machine à écrire. Celui-ci encourageait à rédiger une nouvelle par mois pendant 6 mois, en choisissant des personnages évoluant dans des milieux les plus éloignés des nôtres pour booster notre imaginaire.

Le stage qu’animera Annette Targowla, est en résonance avec cette proposition puisqu’il sera l’occasion de travailler un certain nombre de points techniques propres à l’écriture de la nouvelle, tout en réfléchissant sur différents registres d’écriture afin de faire ses propres choix : nouvelle du quotidien, nouvelle de l’étrange, nouvelle fantastique, nouvelle noire, etc.

La nouvelle est art du bref et si son registre est très large, son but est toujours de surprendre selon Arlette Mondon-Neycensas : « La nouvelle est un exercice technique, la chute est l’aboutissement d’une « stratégie », ce qui signifie qu’elle n’est ni l’effet du hasard, ni d’une trouvaille de dernière minute. Nous pouvons envisager « la nouvelle à chute » comme un jeu avec le lecteur. Il s’agit même de se jouer de lui. Le but est de surprendre ».

Elle indique aussi « Une nouvelle c’est l’art du détail, de l’infime, de l’anecdote à partir desquels se charpente le récit. Il faut porter une attention particulière au détail, à un geste singulier, sur l’importance d’une scène, sa place à cet instant du récit … Repère t-on le minuscule déséquilibre, ce petit point de bascule qui fera événement ? »

Envie de démarrer votre recueil de nouvelles ? Alors venez écrire des nouvelles pour mieux cerner ce qu’il vous intéresse de dire, du 25 au 29 août à Paris avec Annette Targowla !

DP