En réponse à notre appel à écriture, « La maison farfelue », voici un texte et une photo de Annie Lamiral
« Allô, Vanessa, tu vas bien ? Faut que je te raconte … tu sais Adrien, le gars qui me mate au bureau, il m’a invitée chez lui, hier soir… histoire d’aller plus loin dans notre relation et là… surprise ! Avant de faire notre petite affaire, je passe à la salle de bains. Ni porte, ni miroir. La douche s’arrête au bout de trois minutes. Je le retrouve dans sa chambre, grande ouverte sur le couloir ! Je ne dis rien pour pas gâcher notre première soirée.
Après un excellent moment au lit, on a eu une petite faim. Dans sa cuisine, les placards sont pratiquement vides. Assiettes, verres, tasses sont en double, une seule casserole et une seule poêle !
Je lui demande pourquoi … C’est là qu’il éclate de rire ! En fait, il en avait assez, tous les quinze jours quand sa fille de treize ans débarquait pour le week-end, d’entendre les portes claquer quand elle piquait sa crise. Pour la salle de bains, elle y passait des heures et lui, ne pouvait plus y aller. Quant à la cuisine, elle ne mettait rien au lave-vaisselle !
Il est bizarre, tu trouves pas ? »